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Le test de paternité : peut-on le faire à l’insu de son partenaire ?

En cas de doute dans un couple, un conjoint peut en venir à remettre en cause sa paternité sur l’enfant de sa conjointe ou inversement. Faire un test ADN est la meilleure solution pour dissiper tout malentendu. De ce fait, voici un aperçu des choses à savoir pour procéder en toute légalité.

Chaque individu a le droit de connaître la vérité à condition que cela respecte le droit d’autrui. A partir du moment où votre demande de test ADN ne relève pas du cadre légal, vous avez le droit de procéder vous-même à un prélèvement à domicile sur votre enfant mineur. Cela signifie que vous ne pourrez pas utiliser les résultats d’analyse que nous vous fournissons pour engager une procédure en justice pour reconnaissance ou contestation de paternité par exemple.

En ce qui concerne le consentement de la mère, vous n’êtes pas non plus tenu de l’obtenir. En couple ou légalement marié ou pacsé, vous exercez encore une autorité parentale conjointe, donc vous êtes le responsable légal de votre enfant. Votre signature sur le formulaire de consentement suffira. Toutefois, si vous envisagez de faire participer la mère, vous en avez parfaitement le droit. Il est donc de votre responsabilité de l’informer des démarches que vous entreprenez.

Bien entendu, si vous décidez de le faire à l’insu de la mère, des dispositions seront prises pour assurer la plus grande discrétion autour de votre identité ainsi que de votre demande. En tant que professionnel dans le domaine scientifique médical, nos partenaires comme nous-même sommes tenus de respecter le principe du secret professionnel.

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